Chers frères et sœurs,
Devant nous s’ouvre un temps magnifique, le temps de l’Avent.
Avent vient d’un mot latin « adventus » qui veux dire avènement, arrivée. Oui, ce temps nous prépare à l’avènement du Christ, à la Noël. C’est un temps qui nous invite à veiller, à espérer.
Au cœur de nos jours pressés, une voix nous rejoint :
« Voici que Dieu vient ! Voici que notre époux vient ! Sortons à sa rencontre ».
La liturgie nous invitera donc à être vigilants à la prière ; elle nous aidera à lever notre regard vers les réalités d’en haut, à réveiller notre cœur, qui est peut-être alourdi par les préoccupations, et les soucis de notre quotidien.
Une venue qui n’est pas comme une idée ou un souvenir, mais comme une présence vivante qui veut rencontrer chacun. Car Dieu vient. C’est là le centre de notre foi : un Dieu qui n’attend pas que nous soyons parfaits pour s’approcher, mais qui choisit de prendre l’initiative.
Il vient dans la chair, dans la fragilité d’un enfant, dans un monde qui ne l’attendait pas.
Il vient dans nos obscurités, lui qui est la lumière du monde.
Il vient dans nos découragements, lui qui est le consolateur des pauvres.
Il vient dans nos soifs les plus profondes, lui qui est la source d’eau vive.
Il vient pour sauver, pour consoler, pour relever.
L’Avent et le temps de Noël, nous rappelle que l’histoire du salut n’est pas une histoire passée : elle est en cours, et nous en sommes les témoins.
Puissions-nous vivre ces semaines comme une préparation du cœur, comme des veilleurs qui attendent l’aurore pour accueillir Celui qui vient humblement, reconnaître dans la crèche Celui qui donne sa vie, et laisser la joie de l’Évangile imprégner nos communautés.
Bon temps de l’Avent et joyeux Noël
Abbé Luciano Borghese



