DES RENCONTRES D’ESPERANCE

Toute notre vie est visitation cad faite des rencontres.

Pour le chrétien, la première est la rencontre avec Dieu dans la prière au réveil. Par sa Parole, Dieu nous parle. Nous lui répondons dans la méditation, les bonnes résolutions prises et nos intentions de prière. Les proches de la maisonnée s’ensuivent. Et une fois sorti, Dieu nous fait rencontrer tant d’autres personnes, connues ou pas; dans des situations diversifiées; malades, précarisées, éprouvées, tristes ou heureuses, épuisées ou désespérées de la vie .

Être toujours prêt à réussir sa journée cad ses rencontres exige la disponibilité, la bonne humeur, l’ouverture, la joie… Car, même si un discernement s’impose pour chaque cas, nos rencontres, échouées ou réussies, nous enrichissent et nous font grandir. La visitation (rencontre de Marie avec sa cousine Elisabeth) en est le paradigme. Conscientes de ce que Dieu opère en elles, les deux cousines laissent déborder leur joie de se rencontrer; un dialogue fraternel et confiant où chacun livre son secret les unit. Ainsi, la reconnaissance de la présence active de Dieu en elles les conduit  à lui rendre grâce.

 Le weekend du 8 au 9 mars, l’Eglise célèbrera le jubilé du monde du volontariat. Jésus le Maitre affirme être venu pour servir et donner sa vie en rançon pour le salut de la multitude. Dans sa bienveillance, Dieu a accordé à chacun, un don à fructifier cad à mettre au service du prochain. Le chrétien se définit d’abord comme un serviteur de ce talent reçu de Dieu. Par ailleurs, l’Eglise est le «Corps du Christ», un doigt souffre-t-il, tout le corps en ressent la douleur et s’en préoccupe.

 La visite des malades est un signe de fraternité; un acte de foi en Dieu et de charité à l’égard du membre souffrant de la communauté. Elle permet au malade, à la maison ou à l’hôpital, d’être en communion avec son Sauveur et sa communauté.

 En voici les étapes importantes: la salutation fraternelle et la prière; la demande de pardon pour nos faiblesses; le dialogue ou partage fraternel portant aussi bien sur l’expérience de vie et de foi du visiteur éclairée par la Parole de Dieu que sur la situation concrète du malade (ses douleurs, sa précarité, sa solitude, ses attentes…),  l’ouverture de notre prière prendra en compte et s’étendra à tous les membres souffrants de l’Eglise; la préparation à la communion par le «Notre Père» et l’ «Agneau de Dieu». Vient la Communion. Le Christ-Jésus, qui a pris sur lui et sur sa croix toutes nos souffrances nous assure sa proximité, son soutien, sa consolation, sa guérison aux malades, fruit de la foi de la communauté priante . Enfin, on s’en remettra au Dieu d’amour par une prière finale. Que sa volonté soit faite!

En sus,le prêtre visiteur proposera le sacrement des malades ou on le lui demandera. N’attendons pas que notre malade parvienne au seuil du dernier soupir. C’est un sacrement des vivants et non un viatique! Par cette onction sainte faite sur le front et les mains du malade, le Seigneur, en sa grande bonté, réconforte, libère du péché, sauve et relève le malade par la grâce du Saint-Esprit. Dieu demande: « Qui enverrai-je?» auprès de mes enfants malades (Is 6,8).

Si votre cœur vous le suggère, dites : « Me voici Seigneur, envoie-moi ». et …contactez-nous                                                                                    Onésime.